Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nevlin von der Genect

Nevlin von der Genect
Publicité
Nevlin von der Genect
Derniers commentaires
Archives
28 mars 2008

Au pays des Primitifs

  Quel titre évocateur ! Aurai-je fait ce week-end un tour sous la pluie chez les massaïs, aborigènes ou encore les chasseurs de tête ??

Quenini ! Il s'agit du nouveau musée de Chirac : le musée du quai branly sur les arts dit "premiers" !

Le_musee_quai_branly

Entrée du musée - Côté bord de Seine

A l'intérieur la première impression que j'ai eu fut : que c'est petit ! Suite à cette originelle déception, je commence à vadrouiller au fil de la visite, passant des arts premiers d'Océanie (papous ..), d'Afrique (maissaïs..), des Amériques (incas, aztéques, pueblos ....) pour finir par les Asiatiques (peuplades dans la région du bouthan actuel, moyen orient ...).

Les pièces exposées sont très éclectiques ainsi que d'une grande qualité, entre les Totems, pièces de guerre (lances ...), objets rituels, tapisseries et divers objets d'usage incertain. (tête de lit servant d'oreiller ?!)

   Quand on ressort de cet antre, la première chose que l'on pense n'est autre qu'en ce temps,  l'Europe pouvait se pavaner d'être à la hauteur du terme de terre civilisée !! Certains me diront que l'art possède de multiple facettes mais pardis, laissez moi donner le nom d'arts à ce que j'estime l'être !  ( Qui est pour ma part un viatique !) Mais loin de moi l'idée de vous détourner de cette expositions, vous y apprendrez surement de nombreuses choses et pourra pour certain être même une panacée ;) !

(NB : en parlant culture, je refonde mon site de la connaissance qui sera disponible prochainement !)

Publicité
Publicité
28 mars 2008

Quand Bucéphale rime avec exploit

Quel est le meilleur ami de l'homme ?     Mauvaise réponse !?! 

 

Ill s'agit du cheval évidemment ! 

  Lequel d'entre vous n'a jamais réver appartenir à l'ordre du temple au bas Moyen-âge et revêtir les insignes du chevalier ! Ou bien pour vous Mesdemoiselles, être en compagnie d'un tel être ?

Quelques irréductibles éphèbes probablement s'agiteront pensant que la philosophie chevaleresque à sombré au plus profond du tartare.

Mais ce qui n'est pas en réalité le cas ...

Quel est la qualité première d'un bon chevalier ?? D'être un brillant cavalier effectivement !!

Voici donc mon activité hebdomadaire au sein de mon centre équestre.  Une séance de dressage et d'obstacle alterne chaque semaine afin de parfaire notre technique dans chacune de ces disciplines que j'exposerai ultérieurement.

Lors de ma dernière séance d'obstacle en date, j'ai monté mon chère grand duc. Cheval de 1,75 m au garot bref un vrai Colosse de la nature.

gdduc

Grand duc Alias Ajax

Sur un parcours onirique de  12 obstacles sur une hauteur de galop 6, avec grâce, volupté, maîtrise, détermination et brio tel un bucéphale d'antan, 0 barres avec le meilleur chronomètre !!

Une bonne caresse pour le récompenser du moindre mal que je lui ai ordonné suivi à la fin à la rentrée dans son box d'un apaisant bouchonage mélant douche massage et bisous !!

Je t'aime mon Grand Duc !

 

28 mars 2008

De Falla

Un de ces week end que j'affectionne tant rythmant sport culture et repos ...

La représentation à l'opéra de Rouen vendredi soir fut de toute beauté avec en première partie quelques airs de Manuel de Falla (1876-1946).

Pour les cancres s'exclamant d'un soupir désespéré : "quel est l'identité de ce personnage", il faut savoir qu'il est considéré comme le compositeur le plus important dans la défense des légendes hispaniques et figure parmi les 3 grands maîtres espagnols avec Albéniz et Granados. Pour davantage de détails, les plus assidus d'entre vous iront faire un tour du côté de wikipédia.

falla

De Falla (1876-1946)


Les deux premières oeuvres exposées furent 2 pantomimes : l'amour-sorcier et El corregor y la molinera. Sur la demande de Pastoria Imperio, une des plus grande danseuses de flamenco, De Falla compose en 1915 une "gitanerie musicale" en 16 tableaux pour orchestre de chambre et cantaora (danseuse de flamenco), sur un livret de Grégorio Martinez Sierra. El amor brujo (l'amour sorcier) est alors une pantomime dansée, avec dialogues et chants, dont l'esprit est proche de l'histoire du soldat de Stravinsky qui fut présentée le mois dernier. Après plusieurs remaniements du morceau, cette oeuvre reste une des incontournable du répertoire espagnol. La seconde, achevée en 1916 dans sa version chant-piano, El corregidor y la molinera (La meunière et le magistrat) est une pantomime en 2 tableaux inspirée de la pièce de Pedro de Alarcon, le Tricorne.

Une troisième fut interprétée : les sept chansons populaires espagnoles de manuel de Falla légèrement antérieure aux 2 autres.

 

La seconde partie de la soirée fut la chanson des souvenirs de Martucci (1856-1909) pour finir en apothéose par Carmen de Bizet (1838-1875) : la suite pour orchestre n°1  !!! dont me vient l'envie subite de fredonner l'air !!

Ah Carmen ! Cette représentation enivrée de couleur et de soleil, frémissante, spontannée, attirant depuis plus d'un siècle les mélomanes du monde entier ! En dépit d'une apparente gaieté de surface, des fanfaronnades du Toréador et de la désinvolture débridée des scènes de bohémiens, l'histoire est celle d'une tragédie. Orchestrée avec raffinement, cette suite pour orchestre s'ouvre sur le prélude de l'acte 1, un morceau qui laisse entendre la clameur de l'arène, et se clôt sur l'un des plus célèbre moment de tout l'opéra, l'air irrésistible du Toréador !

bizet

Bizet (1838-1875)

http://www.youtube.com/watch?v=djsuP0uta7s

Carmen de Bizet

 

28 mars 2008

Il était une fois ....

Mes salutations mes très chères internautes !

  Aujourd’hui est un grand jour hehe, le temps est venu de consacrer mon premier billet et ainsi la première note de ma partition.

Je me présente tout d'abord brièvement, je suis le beau et unique Nevlin von der Genect (du moins pour les germanophones qui n'écorcheront pas mon nom, mais vu qu'aujourd'hui je suis d'une extrême bonté je montrerai aux quelques incultes qui ont survécu à ces quelques lignes la prononciation "à la française" : "nèveline fonne dère guénect").

Je suis étudiant, du moins pour plus très longtemps, pour devenir ingénieur en énergétique bref un brillant scientifique partant en croisade contre la pollution tout en concevant de nouveaux systèmes énergétiques ; mais je suis également tel un apollon mythique en possession de nombreuses autres cordes à mon arc que vous découvrirez prochainement au fil de la mesure.


apollon

Apollon tirant ses flèches


Au travers de ce blog vous aiguiserez à mon contact votre culture et apprendrez d'impressionantes choses diverses et variées. 

Je désirai inaugurer cette portée par une oeuvre de l'un de mes compositeur d'opéra préféré à savoir Richard Wagner (1813-1883) !

Celle que j'ai choisi d'exposer est : Der Fliegende Holländer ! les fans l'auront sûrement déjà deviné : il s'agit du Hollandais volant, en allemand, soit en français "le vaisseau fantôme" !

 

 

Ce brave Wagner n'imaginait pas écrire cet opéra, suite à la fuite de ses créanciers de Riga en 1839. En effet, en prenant place, à bord du brick Thétis, un petit navire de commerce, il fit voile vers Copenhague lorsqu'une terrible tempête, déchaînant les éléments avec un impressionnant ressac, fit irruption en obligeant le capitaine à faire escale dans le fjord norvégien Sandwike. L'écho des cris des matelots se brisant sur les récifs de granit inspira à Wagner le thème du chant des matelots ; de plus en s'inspirant des Mémoires de M. de Schnabele-Wopski du premier tome des Salon de Heinrich Heine, il conçut cette fabuleuse légende du Hollandais Volant reprise, en partie, par un film qui n'est autre que pirate des caraïbes.

Cet opéra fut joué l'année dernière, à l'opéra de Rouen et fut magnifiquement interprété ; pour dire, notre chef d'orchestre Oswald Sallenberger fut même invité à plusieurs reprise ensuite à la capitale pour le jouer ! Je sais fort bien que certains ont le goût de la fioriture et de la gloriole mais je peux vous assurer que la représentation avec la mise en scène fut onirique !

redoutable

Le Redoutable à Trafalgar (Auguste Mayer)
Le Téméraire (98 canons) achève le Redoutable (à gauche - vaisseau de 94 canons)    qui  vient de combattre durant 2 heures le Victory, vaisseau de 104 canons de Nelson, musée de la marine, Paris


Résumé de cette oeuvre pour ceux qui ne la connaissent pas :

Acte 1 : l'action se déroule sur la côte norvégienne où la tempête fait rage. Daland, le capitaine du bateau doit faire une escale forcée. Chargé de faire le guet, le pilote chante pour se donner du coeur à l'ouvrage mais malheureusement s'endort et ne se rend pas compte qu'un autre navire, d'allure fantomatique, aborde à son tour : c'est celui du hollandais volant ! Un navigateur qui, après avoir osé défier Dieu fut condamné à errer sans fin sur les mers. Par contre, tous les 7 ans, il peut toucher terre pour trouver son salut et c'est justement à ce moment que l'action se déroule ... Seul la fidélité sans réserve d'une femme peut le libérer de cette malédiction. Pâle et émacié, le hollandais s'avance et annonce la malédiction et intrigué, Daland interroge le mystérieux marin mais, sa fascination va à l'énorme trésor se trouvant sur le navire. Et apprenant que Daland a une fille, le Hollandais promet de lui donner tout son or contre la main de celle-ci. Mariage conclu, ils mirent les voiles.

 

Acte 2 : Au même moment, dans la maison de Daland, des jeunes femmes, filent la laine dont Senta, la fille de Daland et sa gouvernante Mary. Son imagination d'adoslecente est sensible aux légendes que lui a narré sa duègne, et ne peut détacher du regard le portrait sibyllin du Hollandais volant dont tout le monde connaît la légende. Erik, le fiancé de Senta, jeune chasseur, s'inquiète pour elle. Daland revient ensuite accompagné du Hollandais que Senta reconnaît immédiatement et se déclarent leur amour ; Senta jurant fidélité à l'homme mystérieux.

 

Acte 3 : Les marins norvégiens font la fête. Invité à se joindre à eux, l'équipage "fantôme" effraye tout le monde par ses rires sataniques déclenchant une véritable tempête surnaturelle bien marquée par les instruments. Erik poursuit Senta et lui reproche d'avoir brisé leur fiançailles. Surprenant leur conversation, le Hollandais se croît à nouveau trahi par une femme et s'éloigne rapidement et hisse les voiles ; mais Senta ayant vu ceci, se jette à la mer en clamant sa fidélité jusque dans la mort. Le vaisseau fantôme coule et l'on aperçoit transfiguré à l'horizon, Senta et le Hollandais enlacés pour l'éternité.

Si vous désirez apprendre comme moi les paroles ou certaines parties par coeur : http://operetta.stanford.edu/Wagner/Hollander/libretto.html

  shipwreckturner

Naufrage du Minotaure (Turner) 1905, musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne

 

 

Publicité
Publicité
Publicité