Mes salutations mes très chères internautes !
Aujourd’hui
est un grand jour hehe, le temps est venu de consacrer mon premier
billet et ainsi la première note de ma partition.
Je me
présente tout d'abord brièvement, je suis le beau et unique Nevlin von
der Genect (du moins pour les germanophones qui n'écorcheront pas mon
nom, mais vu qu'aujourd'hui je suis d'une extrême bonté je montrerai
aux quelques incultes qui ont survécu à ces quelques lignes la
prononciation "à la française" : "nèveline fonne dère guénect").
Je
suis étudiant, du moins pour plus très longtemps, pour devenir
ingénieur en énergétique bref un brillant scientifique partant en
croisade contre la pollution tout en concevant de nouveaux systèmes
énergétiques ; mais je suis également tel un apollon mythique en
possession de nombreuses autres cordes à mon arc que vous découvrirez
prochainement au fil de la mesure.
Apollon tirant ses flèches
Au travers de ce blog vous aiguiserez à mon contact votre culture et apprendrez d'impressionantes choses diverses et variées.
Je
désirai inaugurer cette portée par une oeuvre de l'un de mes
compositeur d'opéra préféré à savoir Richard Wagner (1813-1883) !
Celle que j'ai choisi d'exposer est : Der Fliegende Holländer !
les fans l'auront sûrement déjà deviné : il s'agit du Hollandais
volant, en allemand, soit en français "le vaisseau fantôme" !
Ce brave Wagner n'imaginait pas écrire cet opéra, suite à la fuite de
ses créanciers de Riga en 1839. En effet, en prenant place, à bord du brick Thétis, un petit navire de commerce,
il fit voile vers Copenhague lorsqu'une terrible tempête, déchaînant
les éléments avec un impressionnant ressac, fit irruption en obligeant
le capitaine à faire escale dans le fjord norvégien Sandwike. L'écho
des cris des matelots se brisant sur les récifs de granit inspira à
Wagner le thème du chant des matelots ; de plus en s'inspirant des Mémoires de M. de Schnabele-Wopski du premier tome des Salon de Heinrich Heine,
il conçut cette fabuleuse légende du Hollandais Volant reprise, en
partie, par un film qui n'est autre que pirate des caraïbes.
Cet
opéra fut joué l'année dernière, à l'opéra de Rouen et fut
magnifiquement interprété ; pour dire, notre chef d'orchestre Oswald
Sallenberger fut même invité à plusieurs reprise ensuite à la capitale
pour le jouer ! Je sais fort bien que certains ont le goût de la
fioriture et de la gloriole mais je peux vous assurer que la
représentation avec la mise en scène fut onirique !
Le Redoutable à Trafalgar (Auguste Mayer)
Le Téméraire (98
canons) achève le Redoutable (à gauche - vaisseau de 94 canons)
qui vient de combattre durant 2 heures le Victory, vaisseau de 104
canons de Nelson, musée de la marine, Paris
Résumé de cette oeuvre pour ceux qui ne la connaissent pas :
Acte
1 : l'action se déroule sur la côte norvégienne où la tempête fait
rage. Daland, le capitaine du bateau doit faire une escale forcée.
Chargé de faire le guet, le pilote chante pour se donner du coeur à
l'ouvrage mais malheureusement s'endort et ne se rend pas compte qu'un
autre navire, d'allure fantomatique, aborde à son tour : c'est celui du
hollandais volant ! Un navigateur qui, après avoir osé défier Dieu fut
condamné à errer sans fin sur les mers. Par contre, tous les 7 ans, il
peut toucher terre pour trouver son salut et c'est justement à ce
moment que l'action se déroule ... Seul la fidélité sans réserve d'une
femme peut le libérer de cette malédiction. Pâle et émacié, le
hollandais s'avance et annonce la malédiction et intrigué, Daland
interroge le mystérieux marin mais, sa fascination va à l'énorme trésor
se trouvant sur le navire. Et apprenant que Daland a une fille, le
Hollandais promet de lui donner tout son or contre la main de celle-ci.
Mariage conclu, ils mirent les voiles.
Acte
2 : Au même moment, dans la maison de Daland, des jeunes femmes, filent
la laine dont Senta, la fille de Daland et sa gouvernante Mary. Son
imagination d'adoslecente est sensible aux légendes que lui a narré sa
duègne, et ne peut détacher du regard le portrait sibyllin du
Hollandais volant dont tout le monde connaît la légende. Erik, le
fiancé de Senta, jeune chasseur, s'inquiète pour elle. Daland revient
ensuite accompagné du Hollandais que Senta reconnaît immédiatement et
se déclarent leur amour ; Senta jurant fidélité à l'homme mystérieux.
Acte
3 : Les marins norvégiens font la fête. Invité à se joindre à eux,
l'équipage "fantôme" effraye tout le monde par ses rires sataniques
déclenchant une véritable tempête surnaturelle bien marquée par les
instruments. Erik poursuit Senta et lui reproche d'avoir brisé leur
fiançailles. Surprenant leur conversation, le Hollandais se croît à
nouveau trahi par une femme et s'éloigne rapidement et hisse les voiles
; mais Senta ayant vu ceci, se jette à la mer en clamant sa fidélité
jusque dans la mort. Le vaisseau fantôme coule et l'on aperçoit
transfiguré à l'horizon, Senta et le Hollandais enlacés pour l'éternité.
Si vous désirez apprendre comme moi les paroles ou certaines parties par coeur : http://operetta.stanford.edu/Wagner/Hollander/libretto.html
Naufrage du Minotaure (Turner) 1905, musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne