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Nevlin von der Genect
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28 mars 2008

De Falla

Un de ces week end que j'affectionne tant rythmant sport culture et repos ...

La représentation à l'opéra de Rouen vendredi soir fut de toute beauté avec en première partie quelques airs de Manuel de Falla (1876-1946).

Pour les cancres s'exclamant d'un soupir désespéré : "quel est l'identité de ce personnage", il faut savoir qu'il est considéré comme le compositeur le plus important dans la défense des légendes hispaniques et figure parmi les 3 grands maîtres espagnols avec Albéniz et Granados. Pour davantage de détails, les plus assidus d'entre vous iront faire un tour du côté de wikipédia.

falla

De Falla (1876-1946)


Les deux premières oeuvres exposées furent 2 pantomimes : l'amour-sorcier et El corregor y la molinera. Sur la demande de Pastoria Imperio, une des plus grande danseuses de flamenco, De Falla compose en 1915 une "gitanerie musicale" en 16 tableaux pour orchestre de chambre et cantaora (danseuse de flamenco), sur un livret de Grégorio Martinez Sierra. El amor brujo (l'amour sorcier) est alors une pantomime dansée, avec dialogues et chants, dont l'esprit est proche de l'histoire du soldat de Stravinsky qui fut présentée le mois dernier. Après plusieurs remaniements du morceau, cette oeuvre reste une des incontournable du répertoire espagnol. La seconde, achevée en 1916 dans sa version chant-piano, El corregidor y la molinera (La meunière et le magistrat) est une pantomime en 2 tableaux inspirée de la pièce de Pedro de Alarcon, le Tricorne.

Une troisième fut interprétée : les sept chansons populaires espagnoles de manuel de Falla légèrement antérieure aux 2 autres.

 

La seconde partie de la soirée fut la chanson des souvenirs de Martucci (1856-1909) pour finir en apothéose par Carmen de Bizet (1838-1875) : la suite pour orchestre n°1  !!! dont me vient l'envie subite de fredonner l'air !!

Ah Carmen ! Cette représentation enivrée de couleur et de soleil, frémissante, spontannée, attirant depuis plus d'un siècle les mélomanes du monde entier ! En dépit d'une apparente gaieté de surface, des fanfaronnades du Toréador et de la désinvolture débridée des scènes de bohémiens, l'histoire est celle d'une tragédie. Orchestrée avec raffinement, cette suite pour orchestre s'ouvre sur le prélude de l'acte 1, un morceau qui laisse entendre la clameur de l'arène, et se clôt sur l'un des plus célèbre moment de tout l'opéra, l'air irrésistible du Toréador !

bizet

Bizet (1838-1875)

http://www.youtube.com/watch?v=djsuP0uta7s

Carmen de Bizet

 

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